Nous présentons ici des pistes et des réponses empiriques aux problèmes de la sphère ORL, telles que les sinusites, les rhinites (rhumes), les angines, et toutes les affections respiratoires, la toux sèche, ou légèrement grasse, certaines formes d’asthmes, venant de l’estomac et non des poumons, ainsi que certains RGO.
Ce n’est pas un avis médical. L’auteur n’est pas médecin, et il ne prétend pas se substituer au corps médical. Plus important encore, chaque personne étant différente et les causes possibles étant variées, ce post peut seulement constituer un guide pour trouver sa propre solution, et ne saura en aucun cas être une solution toute faite.
Notre motivation est très simple. Ces symptômes sont plus courants que l’on imagine. La médecine actuelle a plutôt tendance à soigner les conséquences plutôt qu’à recherche les causes. Or la plupart des affections décrites ci-dessus ne sont pas d’origine virale. Elles ne s’attrapent pas toujours par le biais d’un virus. La plupart du temps au contraire, elles sont développées chez le sujet et dépendent de sa manière de vivre. Elles ne sont pas, ou en tout cas, pas uniquement psychologique et nous pouvons améliorer notre santé en modifiant nos habitudes.
1. Trouver la cause
Tous ces symptômes ont en général en commun de troubler la respiration. Nous commencerons par chercher les causes ayant un impact sur la respiration.
1.2 Causes respiratoires
Les principaux allergènes respiratoires sont le pollens, les acariens, poils de chat et de chien, produits ménagers, pollution automobile et pollution du métro (plaquettes de frein), produits de nettoyage pour la piscine (chlore), plastiques se dégradant à la lumière ou la chaleur.
A part quelques-uns (pollens, chien, chat) ils sont difficiles à isoler. De plus, des intolérances alimentaires ou autres répétées et affaiblissant le système immunitaire rendent l’organisme semble à tout et n’importe quoi. Il devient alors difficile de trouver la cause.
Il n’y a pas beaucoup de traitement, il faut s’éloigner des allergènes potentiels. Si la cause des troubles vient d’un problème alimentaire, les réactions aux causes respiratoires vont diminuer après voir identifier les vraies causes des symptômes, sans disparaître complètement.
Pour trouver les causes respiratoires, le mieux est de consulter un pneumologue-allergologue. Avec ces deux compétences, il sera beaucoup plus en mesure de savoir si les causes sont respiratoires ou digestives.
1.3 Causes digestives
Les causes respiratoires ne sont pas les seules à provoquer des problèmes de respirations. Il en est par exemple ainsi de l’asthme, qui peut également venir d’un problème de dilatation de l’estomac qui finit par comprimer les poumons, et provoquer des symptômes en tous points semblables à ceux de l’asthme respiratoire.
Il y a deux troubles différents : les allergies alimentaires et les intolérances alimentaires.
Les allergies sont en général bien identifiées. Les symptômes sont rapides, bien connus : rougeurs, gonflements, étouffements… et correctement traités.
Mais les intolérances alimentaires sont beaucoup moins connues et étudiées. Elles ne sont pas mortelles et n’agissent pas directement de manière spectaculaire. Leur mécanisme n’est pas le même que celui des allergies. Les problèmes alimentaires génèrent différents types de reflux gastro-œsophagien (RGO). Ces reflux remontent le long de la gorge et infectent la tête et ses différents conduits. Très souvent ces reflux ont toujours existé chez le patient. Comme toutes les choses chroniques, elles sont particulièrement difficiles à identifier. Comme nous les avons toujours eues, parfois dès la plus jeune enfance, nous ne voyons pas quelles sont des problèmes. Puis, souvent avec l’âge, la situation se dégrade jusqu’à devenir insupportable.
Les causes digestives, les intolérances alimentaires sont difficiles à identifier car la digestion peut prendre plusieurs jours, selon les aliments, de quelques heures à 72 heures. Plus l’aliment est chimiquement complexe, plus sa digestion est longue.
Pour identifier les aliments auxquels on peut être intolérant et les effets de ces intolérances, il y a trois techniques qui ne sont pas d’une égale efficacité.
Pour connaître les enzymes:
https://digestion.ooreka.fr/astuce/voir/717389/enzymes-digestives https://fr.wikipedia.org/wiki/Enzyme
1.3.1 Le jeûne
La première technique, la plus efficace, mais aussi la plus difficile, consiste à jeûner et réintroduire un seul aliment à la fois. L’idée est de manger le moins possible, puis pas du tout pendant un ou deux jours, et ne boire que de l’eau. Puis de réintroduire une alimentation minimum n’incluant que quelques aliments. Par exemple, pour savoir si l’on est intolérant au blé, on arrête de manger pendant deux jours, et ensuite on mange essentiellement des pâtes et du pain un peu de viande pendant 2 ou 3 jours. Et surtout rien d’autre, pas de riz, de poisson, de fruit, etc. Alors, on va voir assez finement les effets de l’aliment sur notre constitution.
S’il n’y a pas d’effet particulier, l’aliment est validé, on peut passer au suivant. Avant de faire un autre test, on reprend une alimentation normale, en privilégiant les aliments que l’on a validés précédemment. Puis, quand on a suffisamment de forces, on recommence avec un autre aliment.
Il n’y a pas de protocole plus précis parce qu’il est extrêmement difficile de jeûner. Il faut faire de son mieux pour manger le moins possible et avec une base alimentaire saine, à laquelle on ajoute l’aliment à tester.
Pendant le test, il ne faut pas prendre de café, d’alcool, de médicament, de vitamine C, de tisane, citron, ou tout autre substance qui pourrait fausser le test en accélérant la digestion ou en cachant les symptômes. On reste à l’eau plate et on mange le moins possible.
1.3.2 L’alimentation contrôlée
Une méthode alternative est de conserver une alimentation à peu près correcte, sauf pour la classe d’aliment à tester. Par exemple, si je veux tester le blé, ou le lait de vache, je vais manger comme d’habitude, mais prendre uniquement du blé – pain, pâtes, gâteau – comme source de sucre lent. Je ne prends pas d’autres glucides complexes, sous aucune forme. Dans le cas du blé, il ne faut pas prendre de riz, de chocolat, de maïs, de pomme de terre, petits pois, haricots verts, quinoa, lentilles (vertes et corail). Pas de boisson à base de ces aliments : pas de vodka, pas de saké (de toute manière, il ne faut pas boire d’alcool pendant les tests).
Au bout de deux ou trois jours, si l’on a sélectionné le bon aliment, on va commencer à ressentir les effets de l’intolérance. Mais il faudra être bien attentif, parce qu’ils vont être moins marqués que pendant un jeune plus complet. Les aliments peuvent en effet se compenser et s’équilibrer entre eux.
Cette technique est plus simple, mais moins efficace que la première. En cas de troubles, ceci peuvent mettre plus de temps à apparaître ou à être identifiés et donc conduire à une plus grande intoxication du corps. Cependant, elle est plus accessible que la première méthode et constitue un bon entre-deux tests.
L’alimentation contrôlée par éviction
Cette méthode est la méthode inverse de la précédente. Elle peut très bien fonctionner si l’intolérance concerne un seul élément. Il suffit de poursuivre son régime habituel et de supprimer l’élément cible. On attend alors quelques jours, préférablement 2 semaines, pour voir comment évolue l’état de santé. S’il s’améliore la conséquence est claire. S’il s’améliore en partie seulement, c’est qu’il y a une ou plusieurs autres causes à continuer à chercher. Enfin, après deux semaines d’éviction, on peut réintroduire l’aliment en question et voir quelles sont les conséquences sur le corps. Si les symptômes reviennent, ce qui peut prendre une bonne semaine, c’est une preuve supplémentaire du caractère nocif du produit.
1.3.3 La perception
Cette technique ne fonctionne pas toujours, mais elle a l’avantage d’être hyper rapide. Il suffit de prendre un aliment dans la main et de se concentrer sur le ressenti énergétique. Est-ce que l’on a l’impression d’avoir plus ou moins d’énergie, plus ou moins de tension ou de relâchement dans le bras et la main ? Sent-on carrément un début de douleur dans le début de l’avant-bras ? L’aliment a de forte chance de ne pas être toléré. Pour affiner ses perceptions, on peut changer d’aliment. On perçoit alors nettement la différence de ressenti.
Cette technique a le désavantage d’être peu accessible en période de crise, ou nous sommes plus réactifs à tout. Elle fonctionne cependant bien chez les petits enfants, qui leur font pour ainsi dire instinctivement (les petits enfants mangent avec les mains, ce qui aide…).
Cependant elle peut être utilisée pour sélectionner les aliments que l’on veut tester. Pas besoin de cuir les aliments, on peut prendre des grains de blé, ou de riz directement dans la main, ou même un morceau de pain.
Evidemment, on ne peut pas se baser uniquement sur cette méthode, il faut également faire le test complet pour être sûr.
1.3.4 Les aliments à tester, l’ordre des tests et les principaux symptômes possibles
Les intolérances alimentaires peuvent toucher tous les aliments. Cependant, il semble que certaines classes d’aliments soient plus mal tolérées que les autres. Il y a par exemple peu d’intolérance à la viande, rouge ou blanche, beaucoup d’intolérance au lait de vache, moins aux autres laits, beaucoup d’allergies aux fruits et fruits de mer, mais très localisées.
Pour choisir les aliments à tester, il est important de commencer par les aliments que l’on mange couramment et qui constitue une part importante de notre alimentation. Contrairement à l’allergie qui ne dépend que peu de la quantité, la force de l’intolérance est directement liée à la quantité absorbée.
On peut être intolérant à un aliment de la classe sans être intolérant aux autres. La digestion est un phénomène complexe. L’avantage du test est d’être pragmatique et de correspondre à l’individu, sans avoir besoin d’autre preuve, qui peut s’avérer très difficile à établir.
1.3.5 Le lait de vache
Le lait de vache peut être traité à part parce que les réactions sont très rapides, de l’ordre de l’heure.
Il suffit de boire un grand verre de lait chaud à jeun, et d’attendre quelques heures. Si l’on a mal au ventre, flatulence, diarrhée, on est fixé. En peut prendre du lait entier ou du demi écrémé, peu importe. Il faut également faire attention à l’intensité de la réaction, si elle est très violente ou simplement inconfortable, cela nous permet de savoir si nous devons retirer totalement l’aliment (adieu fromage, chocolat au lait, et tout produit avec du lait concentré et déshydraté).
Si l’on ne supporte pas le lait de vache, on passera au lait de chèvre et de brebis, beaucoup plus digestes.
1.3.6 Les glucides complexes
Les glucides complexes forment la source d’aliments la plus « complexe » à digérer. C’est donc le champ de recherche le plus évident.
-Blé : reflux, toux, fatigue, raideur musculaire, diarrhée légère. Cela inclut l’épeautre et le petit épeautre, qui sont bien, des blés.
-Riz : reflux, toux, marque rouge sur le visage, hyper sensibilité à la lumière, acide lactique, appétit coupé. Plus le riz est raffiné, plus les symptômes sont forts
-Pomme de terre : en général moins de symptôme, parce qu’il y a de l’arsenic dedans, qui facilite la digestion de l’amidon.
-Maïs
-Quinoa : plus riche en protéine, moins de symptômes
Etc.
Il est désormais bien connu que le lactase, le glucide complexe du lait de vache, est très difficile à digérer, l’essentiel de la population mondiale n’étant pas dotée de l’enzyme permettant dans la digérer.
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=lait_lactose_do
1.3.7 Fruits secs
Même sans être allergique, on peut éprouver de grandes difficultés à digérer ces aliments, qui sont extrêmement secs et parfois complexes.
-Cacahuètes : les symptômes sont multiples, cela réduit principalement toutes les défenses de l’organisme et attaque là où l’on est faible.
-Noisettes : maux d’estomac, constipation
-Noix : aphtes, maux d’estomac
-Amandes.
-Noix de cajou : beaucoup plus digestes
1.3.8 Fruits
-Melon : maux d’estomac
-Cerise : maux d’estomac
-Mangue
-Banane,
1.3.9 Les fruits de mer
Les fruits de mer peuvent se révéler particulièrement indigestes, mais leur consommation est en général limitée aux périodes de fêtes.
-Huître
-Homard
-Crevette
-Coquille Saint Jacques
1.3.10 Poissons et viandes
-Les intolérances sont rares (dommage pour les végétariens…).
-Viandes rouges et blanches,
-Poissant blanc, sardine…
-Saumon, thon…
[Continuer la liste soi-même en fonction des symptômes]
1.3.6 Limites
Les combinaisons d’aliments peuvent rééquilibrer la digestion globale, ce qui cache les effets des aliments auxquels on est intolérant.
Les symptômes sont très relatifs et dépendent des personnes, du patrimoine génétique et des habitudes de chacun.
2. Autres causes
Si les deux pistes précédentes n’ont pas données de résultat, il ne faut pas se décourager. Il y a sûrement une autre cause. On peut par exemple chercher des causes environnementales, plombage dentaires, produits d’entretien, gaz d’échappement, métro, pollution atmosphérique, etc.
Pour les trouver, il faut appliquer la même méthode à tout notre environnement, à chacune de nos activités. Est-ce que les symptômes vous suivent partout? Qu’est-ce qui change d’un lieu à l’autre? Est-ce que les symptômes baissent quand vous n’allez plus à la gym? Ou que vous ratez une séance de natation? Il y a peut-être une moquette, une intolérance au chlore, ou à autre chose qui qui déclenche les problèmes.
3. Carences et prise de sang
Les intolérances alimentaires répétées peuvent correspondre à une mauvaise assimilation et créer des carences en vitamines et minéraux. Ces carences sont parfois difficiles à identifier, compte tenu de la variété de vitamines et minéraux et de la relative faiblesse des composants mesurés lors d’une prise de sang.
Néanmoins, une prise de sang au début, avant les tests, est utile pour identifier d’éventuelles carences. Il est impératif de tester la vitamine D, source de fatigue majeure et carence très usuelle. Ensuite, après le changement de régime, on pourra faire une prise de sang de contrôle.
4. L’hérédité
Très souvent, les intolérances ont une cause génétique. Ce ne sont pas des maladies, mais le résultat d’une évolution, d’une histoire sur plusieurs générations. Pour donner un exemple : les recherches récentes sur l’épigénétique tendent à montrer que des populations ayant été soumises à d’importantes carences alimentaires ont vu leur génome modifié sur plusieurs générations dans le sens d’un amoindrissement des capacités digestives. C’est notamment le cas des populations irlandaises soumises à la famine. Le caractère génétique modifié pendant l’événement est ensuite transmis aux générations suivantes sur plusieurs générations. La recherche ne fait que commencer sur ce vaste sujet de l’épigénétique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Irlande
https://www.semencemag.fr/parasite-famine-irlande.html
Dans chaque famille, et dans chaque région, il y a des habitudes alimentaires très ancrées. Les habitudes sont parfois si fortes qu’elles en sont devenues inconscientes. La famille d’untel ne prend pas de lait de vache. Ils n’en prennent jamais. Untel change de ville et de régime et se met à consommer du lait de vache. Sa santé se dégrade sans qu’il sache pourquoi. Il pourra lui falloir des années pour retrouver la cause des problèmes. Il faut discuter avec sa famille pour savoir qu’elles sont les habitudes alimentaires des uns et des autres. Chercher d’où l’on vient, et quelle est l’alimentation traditionnelle de cet endroit. De nombreuses personnes venant d’Afrique du Nord souffre de RGO. Il leur suffit parfois tout simplement d’arrêter le lait de vache pour aller mieux. Il n’y a pas de vaches au Maroc et en Tunisie. Une longue évolution a transformer les amylases de la digestion et l’a rendu impropre à la digestion du lait de vache.
Concernant le lait de vache, toujours, l’enzyme digestive lui correspondant n’existe quasiment nulle part au monde ailleurs qu’en Europe. Il n’est donc évident que tout le monde ne l’a pas et ne peut pas digérer les produits laitiers sans soucis.
Quand on n’est pas proche de sa famille, il faut faire les tests sur soi. Quand on a des enfants, lors de la diversification alimentaire, on peut voir très clairement l’effet de chaque nouvel aliment et construire un régime adéquat. C’est d’ailleurs le but du dispositif. Cela peut également donner des pistes pour identifier les intolérances des parents.
5. Les traitements et les bonnes habitudes
5.1 Accélérer la digestion
-Vitamine C : pas de risque de surdose.
-Infusion romarin (confort digestif), mélisse (digestion plus rapide), camomille (adouci la gorge).
5.1.1 -Mini lavement :
le matin à jeun, boire de l’eau tiède dans laquelle on a fait fondre du sel de mer. Une ou deux tasses pour un mini lavement. L’eau chargée en sel passe dans l’estomac et le nettoie. Pour information, un lavement complet nécessite au moins litres d’eau et est assez éprouvant pour le corps (mieux vaut le faire en vacances). Mais un mini lavement peut aussi donner de très bon résultat.
-Il y a aussi certains médicaments que l’on trouve en pharmacie, mais qui finalement ne donne pas vraiment de meilleurs résultats.
5.2 Pour la peau
-Cicalfate Avène pour les rougeurs : mettre deux ou trois fois par jour pour un résultat plus rapide.
5.3 Pour la toux et autres médicaments
Dès qu’une crise de toux commence, il faut agir le plus vite possible pour l’empêcher de devenir chronique. Comme dans le rhume, les symptôme peuvent suivre le chemin somme tout classique: rhume, glaires tombant dans les bronches, bronchites. Là deux options se dessinent. Soit les glaires sèchent et la toux devient sèche. C’est le cas le plus compliqué. La prise sèche des bronches est plus difficile à faire partir. Soir les glaires restent plus liquides, sous forme de mucus, et il faut expectorer.
Dans tous les cas:
-Boire : les boissons chaudes détendent les bronches et aident à lutter contre la toux. Un bon remède de grand-mère : eau chaude, un demi-citron et une ou deux cuillères de sucre de canne roux. Le sucre donne de l’énergie et adoucit l’œsophage.
-La chaleur : une bouillotte sur le torse aide à déprendre les bronches. En cas de toux chronique, on peut mettre une bouillotte sur le torse et une autre dans le dos, attachée comme on peut. On doit poursuivre jusqu’à sentir que les bronches se détendent et se libèrent.
-Eviter les bains chauds: le bain humidifie pas le corps, il le sèche. La chaleur l’emporte sur l’eau, et quand bien même la transpiration serait masquée par l’eau du bain, elle n’en est pas moins réelle. Il n’y a alors aucun bénéfice à prendre un bain chaud. Si l’eau est trop calcaire, c’est encore pire, le calcaire séchant la peau. On peut cependant facilement lutter contre cela en ajoutant de l’huile de bain (notamment marque Kneipp).
-Eviter les inhalations. Là encore l’eau est trop chaude et brûle plus qu’elle n’humidifie. Privilégier les diffuseurs de vapeur à l’eucalyptus.
Pour la toux sèche:
-La cortisone. Il y a deux manières de l’utiliser. Soit quand tout à échoué, et que plus rien ne semble pouvoir arrêter la toux chronique. Soit tout de suite, dès les premiers symptômes. Cette dernière méthode est en générale interdite par les médecins, mais en fait, elle est beaucoup plus efficace. Si l’on sait, ou l’on sent, que la crise va être forte, en agissant tout de suite, on s’épargne bien des soucis et à la fin, la dose de cortisone prise est inférieure à ce qu’elle aurait été si l’on avait attendu le dernier moment.
La cortisone est un médicament puissant et addictif. Il faut trouver la dose qui nous convient. La toux et la fatigue qui l’accompagne rendant le corps plus sensible, la dose nécessaire est en générale inférieure à celle prescrite par le médecin quand on prend la cortisone en début de crise, ou pour une crise faible. En revanche, la dose à prendre est souvent supérieure à celle prescrite en cas de crise importante. C’est au fur et à mesure des essais que l’on trouve la bonne dose. Dans tous les cas, le traitement doit au moins durer 3 jours, en général 5 jours, et pas plus longtemps. Si les doses prises sont importantes, il ne faut pas arrêter d’un seul coup, mais diminuer la dose sur plusieurs jours. La cortisone se prend le matin, il est plus efficace. Elle est meilleures, plus efficace sous la forme liquide. Mais elle se périme alors très vite, ce qui oblige à retourner chez le médecin. Le solupred, cortisone en cachet, est beaucoup plus facile à utiliser et emporter avec soi en vacances ou déplacement.
-Les inhalateurs à base de cortisone, comme le Diproprionate de béclométasone, peuvent avoir un effet intéressant. Lors d’un rhume, ils sont très utiles pour empêcher les écoulements de tomber dans les bronches et de s’y consolider, ce qui est l’un des facteurs de la toux chronique.
-Pour les toux la nuit : dormir à moitié assis et garder une lumière allumée. Ce n’est pas miraculeux, mais la toux se développe beaucoup plus vite dans le noir.
-Les médicaments pour le reflux: Maalox, Gaviscon, les IPP (Inhibiteur de la pompe à proton).
-Les compléments enzymatiques. Ce sont des médicaments qui se proposent de vous donner les enzymes que vous n’avez pas. Il n’est pas simple de savoir s’ils fonctionnent vraiment. Puis surtout, si l’on suit cette voie, cela nécessiterait de les prendre en permanence. Il est impossible de recommander de prendre un complément externe à vie si ce n’est pas pour une raison vitale.
Pour la toux grasse:
-Il est possible d’utiliser des mucolytiques, ces médicaments qui vont aider à déprendre les bronches en fluidifiant le mucus. Les différents principes actifs sont la bromhexine, l’acétylcystéine, la carbocistéine, la letostéine, le glycerylguétol, l’ambroxol, le mesna… Chacun de ces principes doit être testés pour savoir lequel est le plus efficace pour la personne concernée. Comme tous médicaments, il faut bien prendre garde, consulter le médecin, être attentif, aux effets secondaires.
5.4 Le sport
Une activité physique régulière est une grande aide pour nettoyer le corps et lui donner des forces pour lutter contre les symptômes. Le sport est préventif. En cas de maladie, il faut du repos.
Il vaut mieux privilégier les activités douces ou d’endurance.
La transpiration permet de « détoxifier » le corps et permet même parfois de mettre fin à une crise de toux. Il faut évidemment bien s’hydrater, la toux desséchant le corps.
Le yoga ou le stretching est aussi important. La toux raidit le corps et les intolérances alimentaires propagent dans le corps des substances qui n’ont pas été digérées. Il faut essayer de voir s’il y a des blocages, des nœuds dans le corps et travailler à les détendre. Avec le temps, on peut identifier les effets de la nourriture sur certaines parties du corps.
Cependant, le sport pratiqué dans un environnement pollué est mauvais pour la santé. L’accélération de la respiration va permettre à la pollution de rentrer encore plus profondément dans l’organisme. Il vaut donc mieux résister à l’envie de faire des exercices, voir du sport tout court, lors des alertes anti-pollutions.
6. La modification du régime alimentaire
Changer son régime n’est pas chose aisée. De toutes les habitudes que l’on peut avoir, c’est clairement la plus difficile à changer, d’où cette course quasiment universel au meilleur régime. Plus on aura d’intolérances, plus la modification du régime sera difficile. Si la tâche s’avère trop difficile, il faut se faire aider. Les résultats seront plus rapides.
Le changement doit se faire progressivement, aliment par aliment. On commence bien évidemment par l’aliment que l’on tolère le moins. Il faut au moins 3 mois voire 6 mois, pour prendre une nouvelle habitude.
Il y aura des échecs, des retours en arrière. Quand on a éliminé un aliment et que l’on se sent mieux, on a irrésistiblement envie d’en manger à nouveau pour voir si l’on ne serait pas « guéri ». Mais ce n’est pas une maladie. Il n’y a pas de guérison. Il ne faut pas trop s’en vouloir, il est normal de re-tester de temps à autre. Il faut juste éviter de se rendre trop malade.
7. Ce qu’il faut éviter
7.1 Aliments
-Alcool : brûle le tube digestif, déjà sensibilisé par les reflux ou la toux ;
-Haschich : il faut éviter ou faire très attention à avoir des produits de qualité, non coupés. Les produits de mauvaise qualité vont surcharger le foie, fatiguant encore plus l’organisme.
-Café : favorise les reflux et accélère le développement de la toux, parce qu’il sèche le corps et bloque la détente nerveuse.
-Verveine : idem, sèche le corps.
-Vinaigre : brûle la trachée et peut favoriser les reflux.
-Chocolat : favorise les reflux, mais c’est beaucoup moins fort que le café
-Gingembre : excellent aliment, malheureusement à proscrire tant que la toux n’est pas devenue un mauvais souvenir.
-Cornichons, moutarde…tout ce qui va brûler la trachée.
7.2 La chaleur excessive
Les bains longs et chauds, même s’ils peuvent aider à libérer les bronches, doivent pourtant être évités. La chaleur fait transpirer et assèche le corps. Or le corps est déjà suffisamment asséché par la toux et par les reflux.
Dans le même type d’idée, éviter les sauna et hammam. Le hammam reste le moins traumatisant pour l’organisme.
Pourtant la transpiration du sport reste bonne, puisqu’elle nettoie l’organisme plus en douceur, (par exemple après une course de 20 minutes).
7.3 Autres points d’attention
Dans le sport, il faut éviter les positions inversées : chandelles, roulades, etc, surtout peu après le repas. Idem, il vaut mieux attendre que la digestion soit avancée avant de faire du sport.
Eviter de prendre des produits qui vont masquer le problème sans le traiter. Par exemple, la cigarette, qui contient des anti-inflammatoires qui peuvent calmer la toux, mais qui d’évidence n’arrange pas du tout le problème. Ou encore, prendre des stimulants, comme le ginseng, la taurine, la caféine, qui vont donner de l’énergie, tout en épuisant le système nerveux, le tout sans résoudre le problème.
8. La migraine
La migraine peut prendre plusieurs formes: céphalé simple ou migraine avec aura, etc. Quand on regarde les médicaments préconisés pour soigner la migraine, on ne peut qu’être surpris de constater qu’il s’agit des mêmes que pour l’épilepsie, comme les triptans. Les deux pathologies ont en effet ceci en commun d’être des maladies neurologique. La grande différence est plus dans la longueur et l’intensité des crises que dans la crise elle-même. La crise d’épilepsie est plus forte et plus courte. Elle dure quelques minutes et engage l’intégralité du corps. La crise de migraine peut durer plusieurs heures et se concentrer sur le cerveau, même si certaines manifestations comme la photosensibilité, l’acide lactique dans les muscles, sont des symptômes possibles durant la migraine.
8.1 Migrane et RGO
Il a récemment été mis à jour un lien entre la migraine et le RGO. La toux n’est pas le seule symptôme. Là encore, comme souvent, nous pensons que la douleur étant dans la tête, elle serait plus intellectuelle et aurait moins à voir avec le reste du corps. Il n’en est rien.
Comme pour les autres symptômes déclenchés par le RGO, les causes sont la porosité de l’estomac, le fait qu’un produit de la digestion, ou de la non digestion, passe dans le sang et se répand dans l’organisme. A cela s’ajoute la modification veineuse, dilatation ou rétractation.
https://www.migraine.fr/migraine/mecanismes-de-la-migraine/
https://www.thierrysouccar.com/sante/info/plus-de-ble-plus-de-reflux-1108
https://www.em-consulte.com/en/article/100155
8.2 Le régime cétogène
Le lien entre l’épilepsie et les sucres complexes est bien établi. L’une des manière de soigner les épileptiques est de supprimer tous les sucres lents, blé, riz, lait de vache, et de substituer un régime à partir de gras, amande, viande, lait de chèvre et brebis, etc. Les résultats sont très intéressants. Les symptômes disparaissent.
Le corps peut transformer la graisse en sucre, par le biais de la fonction glycogénique du foi. On obtient ainsi un sucre qui ne pose pas de souci de mauvaise digestion. On remplace l’estomac par le foie.
https://www.santemagazine.fr/actualites/epilepsie-le-regime-cetogene-est-il-efficace-192949
https://www.lanutrition.fr/comment-je-me-suis-liberee-de-mes-migraines-avec-la-diete-cetogene
Conclusion
Il y a toujours une cause, toujours un espoir, toujours une nouvelle piste, un nouvelle recherche à effectuer. Il faut toujours garder espoir. On trouve parfois la cause rapidement, comme un bébé qui est passé du sein maternelle au lait de vache et ne le supporte pas. Parfois, nous restons passif devant les injonctions des médecins, les habitudes d’une famille, et nous continuons à porter des comportements qui ne nous réussissent plus. Il faut apprendre à mieux percevoir nos ressentis et à mieux prendre soin de nous. Parfois encore, le mal peut venir de ce que l’on prend pour un bien, comme cet ami qui allait à la piscine toutes les semaines. Il toussait en permanence. Il a bien fallu se rendre à l’évidence: il était allergique au chlore. Il a dû changer ses habitudes, mais au moins, il était guéri!