Régimes
Je pense en avoir enfin terminé avec mes problèmes de poids, après plus de 50 ans de recherche ! La principale dernière innovation, c’est la compréhension qu’il existe plusieurs moments lors desquels mon corps réagit complètement différemment.
Le niveau de stress
Les trois dimensions principales sont le niveau de stress, la saison, et la glycémie. Un stress très profond coupe littéralement l’appétit. La dépression fait maigrir. Mais un niveau de stress moins intense va au contraire augmenter le cortisol et complètement empêcher de maigrir. Un troisième niveau de stress, le stress positif, peut faire maigrir. A l’inverse, le niveau de détente peut également faire grossir, notamment quand il est induit par des calmants.
Tout dépend du système nerveux mis en jeu. Lorsque nous sommes soumis au système nerveux sympathique, nous sommes stressé. A l’inverse, quand nous sommes détendus, c’est le système parasympathique qui domine. Les exercices de yoga peut nous permettre de passer, de réactiver notre système nerveux parasympathique lorsque nous sommes trop stressés. Les mouvements de yoga, la respiration, la concentration sur l’arrière du corps, peuvent nous permettre de revenir à un état de détente. Au début, la détente donne faim. Mais elle permet surtout d’arrêter la production excessive de cortisol et de relancer la combustion et la digestion.
Selon notre niveau de stress, notre stratégie pour maigrir devra donc s’adapter. Il est très facile de jeûner lorsque l’on est déprimé. Mais c’est beaucoup plus difficile lorsque nous allons bien. A chaque fois, il faut modifier la méthode
| Déprime | Jeûne |
| Stress intense | Pas de régime possible – Yoga |
| Stress positif | On maigrit tout seul, mais cela dure peu. Cardio |
| Détente normale | Cardio |
| Détente forte – médicament | On a tendance à trop manger et à grossir. Il faut éviter que cela dure trop longtemps |
Il y a plusieurs manières de faire des régimes, qui correspondent à notre état mental. Tout est dans le mental.
Lors d’une phase de sidération et d’un grand choc psychologique, nous sommes sur le système nerveux sympathique toute la journée, et nous ne mangeons plus, ou presque plus. C’est un jeûne naturel.
Lors d’une phase de stress négatif normal, nous mangeons pour compenser notre tristesse et ne digérons pas, parce que nous sommes toujours dans le système sympathique. C’est le pire. Nous avons peu d’énergie et le sport est de faible ou moyen intensité. Nous mangeons mal…
La solution est de faire un travail sur soi et de réactiver le système parasympathique, avec de la médiation et du yoga (médiation de l’arrière du front)
Lors d’une phase de stress positif, nous pouvons faire du sport, mais en général, nous ne fabriquons pas beaucoup de muscles.
Le mieux c’est d’être en équilibre nerveux, entre parasympathique et sympathique. Là l’entrainement devient efficace. Pour une méthode pour contrôler son stress, on peut aller ici: https://foodforthoughts.blog/2025/05/12/developper-son-self-control/

Les saisons de l’année
La saison, mais aussi la température et l’ensoleillement peuvent être des alliés précieux ou des adversaires redoutables. Les règles ne sont pas aussi simples qu’on pourrait le croire et le plus important est finalement non pas la saison elle-même, mais la puissance des équinoxes et des solstices. Il y a donc 4 moments clés dans l’année, qui sont communs à tous.

Le solstice d’hiver est pour moi le moment le plus puissant de l’année, celui qui me donne le plus d’énergie pour changer mes mauvaises habitudes. L’énergie est un peu décalée et c’est à partir du premier janvier, de la nouvelle année, que j’ai le plus d’énergie. Mais c’est pour une période limitée. Cela ne dure chez moi qu’un mois. C’est déjà ça ! C’est un moment parfait pour perdre les kilos de l’automne et des fêtes, et même encore plus. On peut perdre entre 3 et 5kg.
Le solstice de printemps, le 31 mars, donne un peu d’énergie, mais pas tant que cela. En fait l’énergie monte avec la présence du soleil. Avant, quand nous avions un cycle plus marqué, le mois de mai était très propice aux nouvelles habitudes. Il était beau et un peu frais. Mais tout ceci a changé. La nourriture de saison s’améliore également radicalement à ce moment de l’année, et c’est une grande aide. La nourriture redevient un plaisir.
La seconde période la plus propice à l’énergie est le solstice d’été. Le 21 juin, le jour où nous avons le maximum de soleil, est aussi celui qui donne une belle énergie. L’été cependant est parfois à double tranchant, parce que la chaleur donne faim. L’avantage de l’été est de nous donner plus d’énergie pour faire plus de sport. C’est un moment parfait pour faire plus de cardio, jusqu’à 3 ou 4 fois par semaine. C’est la saison du cardio, et nous pouvons perdre facilement 3 à 5 kilos. Nous sommes toujours soutenus par une bonne alimentation, mais il faut faire attention aux fruits très sucrés que nous offre cette saison.
Puis arrive la période maudite de l’année, celle qui a le plus de potentiel de prise de poids. Elle commence après l’équinoxe d’automne, après la fin septembre, et dure jusqu’à Noël. Ce n’est finalement que trois mois, mais qui sont également les plus risqués de l’année. La baisse de la luminosité du soleil et sans doute la baisse de vitamine B, nous conduit à chercher plus d’énergie dans la nourriture. Les produits de l’été disparaissent, et le choix se rétrécit, nous conduisant vers les gâteaux de grand-mère. C’est aussi la saison des anniversaires et de leurs gâteaux à répétition. Les sucres rapides prennent trop de place. J’ai toujours grossi durant cette saison. La seule méthode pour limiter la prise de poids que j’ai trouvé, c’est de rajouter beaucoup plus de lumière dans mon appartement. Je mets des guirlandes lumineuses partout. Je me complémente aussi en vitamine D. Si vous avez des idées, je suis preneur. En plus nous faisons moins de sport, nous avons moins d’énergie. Il faut rester à deux fois par semaine.
Le contrôle de la glycémie, clé de la nourriture… et bien plus encore !
Comme vous le savez peut-être, tous mes problèmes de régime viennent de mon incapacité à manger principalement du blé et du riz, mais aussi de nombreux autres aliments, comme les lentilles, le lait de vache, et tant d’autres. Je suis privé des principales et meilleures sources de glucides. Les pâtes al dente sont l’une des toute meilleure source alimentaire.
Le résultat a été des années de maladie, mais aussi d’errance glucidique. Le régime cétogène, l’éviction quasi totale de tout sucre, est parfait pour moi. Mais il est aussi bien trop difficile à tenir dans la durée.
La solution toute simple, comme toute solution que l’on a déjà trouvée, consiste à se nourrir en prenant les aliments que je peux manger, en tenant compte de leur index glycémique. Pour moi, c’est assez limité, maïs, pomme de terre, quinoa. Et c’est tout, je ne digère pas le reste. Ma grande erreur a été de manger ces aliments, notamment le maïs et la pomme de terre, sous des formes à glycémie élevée, notamment par ses satanées galettes de maïs, que je mangeais le matin. Il suffit de les remplacer par du maïs en boîte et hop, le tour est joué. Je n’ai plus de fringale matinale.
La prise de sucre est organisée selon la journée. La plus grande quantité de sucre est pris le matin. Et la quantité diminue tout au long de la journée, avec idéalement très peu le soir, avec un dîner Quinoa, ou avec un fruit à digestion lente. A cette base, j’ajoute des légumes, du chou, du brocoli, des haricots verts, des poivrons, du poireau, etc… Et bien sûr des protéines, des œufs le matin, du thon le jeudi, de la viande, du poulet… Et de temps en temps, je craque, j’achète du chocolat, Alors oui, cela coûte cher. Mais il coûte toujours moins cher d’être en bonne santé que d’être malade.
Je me suis fait mon étagère de nourriture, avec mes épices, comme la cannelle, qui réduit la glycémie, mon huile de noix de coco pour le café, mon quinoa, mon faux sucre, pour les moments difficiles, une boîte de sardines.. Le visuel est très important dans l’alimentation et il me faut contrer le reste de la famille et ses stimuli sucrés permanents. Un petit coup d’oeil régulier permet de reprogrammer mon appétit comme il faut.
La glycémie régule… les émotions
A ma grande surprise, le principal effet de mon nouveau régime, entièrement construit sur une faible glycémie, a été de modifier immédiatement mon humeur. Fini l’excitation perpétuelle. Fini ce mélange d’énergie et de fatigue, qui demandait tout le temps à être renouvelée. J’ai découvert… le calme. Ne pas avoir faim pendant plusieurs heures d’affilée. Pouvoir travailler et réfléchir dans l’immobilité du corps, et à ma grande surprise, sans aucun impact sur l’activité intellectuelle elle-même.
On voit souvent que les personnes ayant trop de poids sont aussi très sensibles émotionnellement. Et qu’à l’inverse, les gens minces, très minces, sont souvent très flegmatiques. Nous adaptons souvent notre comportement pour ne pas trop renforcer leur pente naturelle. Et bien tout dépend en fait de la glycémie. Cela signifie que la sagesse dépend en grande partie de l’alimentation, qui dépend elle-même de la digestion et de l’éducation. Les anciens, qui ne connaissaient pas le sucre, n’avaient pas du tout ce problème et la colère était chez eux bien moins présente qu’aujourd’hui. Le sucre rapide est ainsi un vrai problème social, qui modifie les comportements en masse et prépare le terrain à des addictions toujours plus fortes.
Le sucre ne se généralise, notamment en Europe, qu’au XVIIIème siècle. Il reste avant un produit de luxe et encore avant un produit quasiment inexistant. Les anciens comme moi, se rappellent sûrement que leurs grands-parents considéraient le sucre comme un luxe. Un produit précieux conservé dans une petite boîte en métal, que l’on n’avait le droit d’ouvrir qu’après le repas, pour se saisir d’un petit morceau carré qui venait s’imbiber de café, dans une petite tasse en porcelaine, souvent décorée de fleurs. Le sucre est notre madeleine de Proust. Tout y est identique…hormis l’objet du désir.
Le sucre nous rappelle aussi que le plaisir n’est pas un excellent guide pour la sagesse. Il est essentiel de se faire plaisir, mais la qualité de ce plaisir compte énormément. Le plaisir du sucre rapide est un plaisir à manier avec grande précaution, contrairement à ce que nous faisons dans notre modernité, notamment en gavant les enfants de sucre dès leur plus jeune âge. Il est assez étonnant de voir que les anciens, les stoïciens, notamment, se défiait du plaisir et ne voulaient pas en faire un principe moral, alors même que la vie antique ne devait pas être très riches en plaisirs. En tout cas, elle n’avait rien à voir avec ce que nous connaissons. D’où pouvait leur venir cette appréhension contre le plaisir? Du vin, du raisin, des fruits, ou du sexe? Sans doute de tout cela en même temps.
Exemple de menu et de programme
Les horaires à peu près fixe permettent de mieux doser les glucides, dont la quantité doit permettre de tenir jusqu’au prochain repas.
Le Matin 8.30
Deux oeufs+ avec des poudres: curcuma, cannelle, et autre
50gr de glucides, environ 150gr de maïs
Poignée de graines,
Thé vert et citron – une grande tasse. Le citron et le thé vert se neutralisent l’un l’autre, ce qui permet de moins avoir les mauvaises sensations en bouche de ces deux aliments.
Le Midi 13.00
Viande + glucides lent: pomme de terre vapeur, Quinoa, lentilles corail
salade, un légume, et éventuellement un dessert
Une tasse de thé vert -pas plus de deux tasses par jours
Goûter à 17h
Après la gym, si gym l’après-midi
Psyllium blond + protéine + un peu de lait d’amande et de cacao. La dose dépend de l’activité. Si je vais à la gym, je prends une dose complète de protéine, et une grande cuillère de Psyllium. Sinon, j’en pendre un tiers de moins ou une moitié en moins.
Boire assez vite, pour que le psyllium n’ait pas le temps de trop durcir, sinon ce n’est pas super bon.
Dîner 20 h
Après la gym.
Légumes et viande ou poisson, thon, sardine, Quinoa. Beaucoup de légumes, comme une grande salade de tomate, pour remplir le ventre.
Kiwi vert avec la peau pour le sommeil
Camomille
Un peu de yoga pour se reconnecter.
En cas de manque
En général, en cas de manque, je mange des noix, dans peau pour les amandes.
En cas de grand appel de sucre
Là je n’ai pas trouvé la solution. Help! J’essaie de me limiter à un ou deux paquets de gâteaux, et
Le sport
Quand on est en régime cétogène ou en jeûne, on n’a pas besoin de faire beaucoup de sport pour maigrir.
Quand tout va bien, il faut faire du renforcement musculaire. Mais la musculation ne fait pas maigrir, bien au contraire. Il vaut mieux garder le renforcement musculaire pour les périodes où l’on n’a pas de poids à perdre.
Le seul sport qui fasse maigrir, c’est le cardio. Et pour qu’il fasse maigrir, il faut faire 3 ou 4 séances par semaine, en transpirant. Le critère principal est la transpiration. Personnellement, il faut que je monte à 150 battements par minute pour commencer à transpirer. Peu importe la vitesse ou la durée. Il y a plein de méthodes possibles. Même une heure de marche le matin à rythme modéré serait plus efficace que du cardio pour mobiliser la graisse. Il faut énormément varier, parce que le corps a tendance à s’adapter à tout, et l’adaptation réduit l’efficacité de l’exercice.
Personnellement je fais des scéances de cardio de 45 à 60 minutes en alternant des temps faible, et des temps plus rapide, toutes les trois, quatre, cinq minutes, selon la nouvelle méthode japonaise.
Quand on perd du poids, il ne faut pas oublier de faire un peu de yoga, pour faire bouger la colonne vertébrale qui est bien abîmée par la surcharge pondérale. Le yoga permet de faire bouger les os, mais aussi le gras.
A suivre
Comme vous le soyez, cette pratique n’est pas encore parfaite, notamment en ce qui concerne l’automne, cette période si difficile

Annexe – glycémie
Haricot verts vapeur: 15
Carotte crue : 15-16
Quinoa : 50-53
Maïs en boîte : 55
Pomme de terre : 70-80 et 55 quand elle est froide
Choux rouge cru : 15
L’huile d’olive: réduit la glycémie sur tous les repas, première pression à froid. Très bien le soir
Le citron et le thé vert neutralisent leurs effets désagréables en grande partie. En plus on peut boire du thé vert et du café la même journée sans problème.
On peut se donner des rendez-vous alimentaire dans la semaine qui vont bcp aider à structurer les repas: thon le jeudi, foie de volaille le vendredi, saumon le dimanche midi…
Trucs et astuces
La clé est de toujours réduire la glycémie.
-Manger des bananes dont la peau est un peu verte
-Prendre des fruits d’été, brunion, pèche, bien dur.
Aliments à éviter
-les amandes, qui malheureusement me donnent faim. Elles génèrent un appel de glucide
Activité à éviter
Les longues marchent, qui me font beaucoup trop mal partout, et bien sûr principalement aux jambes. Les montées et descentes de pente et d’escalier.
Il faut que me limite à quelques kilomètres.
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