Cours d’empathie à l’école, la fausse bonne idée

La lutte contre le harcèlement

Lutter contre le harcèlement scolaire passe avant tout par une reprise en main du corps enseignant et du rectorat. C’est le crédo du « pas de vague » qu’il s’agit d’abattre. Ce sont tous ces provisions, professeurs, surveillants qui ne font rien face aux faits qu’ils faut rééduquer et non pas tous les enfants.

Je parle d’un temps pas si lointain, où un professeur témoin d’un acte violent, d’une insulte, d’un vol, dans la cour ou en cours intervenait immédiatement pour remettre le jeune agresseur à sa place. Qu’est-il arrivé au corps enseignant? Quelle invasion de lâcheté et de démission et autre compromission l’a poussé dans la passivité la plus totale. Pire, confrontée aux demandes du ministre de lutter contre le harcèlement le corps enseignant fait quoi? La seulle chose qu’il sache faire, demander des « moyens » en plus! Alors que s’il était plus effiace, s’il savait faire régner le respect en classe, il n’y aurait pas de problème. Le corsp enseignant et l’administration, malade de leur gauchisme, se plaigne de la situation qu’ils ont crée, en laxisme morale et incapacité à transmettre ne serait-ce que l’apprentissage de la lecture.

Et c’est sur eux que l’on compte pour « apprendre » l’empathie aux enfants? De l’empathie, ils en ont eu beaucoup trop et de puis bien trop longtemps, envers justement tous ceux que plus personnne n’assume d’éduquer. L’empathie est pour l’éducation nationale du côté des agresseurs, les agressés n’étant pour une administration broyant tout sur son passage, qu’un problème. Il ose se plaindre! Il ose crier que l’administration n’est pas parfaite et doit se remettre en cause. Et pire que tout, ces parents, la bête noir onnî d’un système qui prétend changer le genre de votre enfant sans votre avis, osent écrire au rectorat! Ce sont eux qu’il faut menacer d’abord puis traîner au tribunal s’il le faut.

Gabriel Attal n’a pas compris ou pas voulu aller à l’essentiel. L’administration de l’Education nationale est vérollée. Peut-même définitivement. La meillleure solution c’est l’aide au développement d’un enseignement laïc de qualité. On ne pourra pas sauver ce bateau ivre du naufrage.

Les pièges de l’empathie

Des cours d’empathie pour tous? Le programme scolaire est déjà surchargée, avec certaines matières qui ne servent à rien, en tête desquelles, la technologie, suivie de prêt par les nullissime cours de musique et de dessin, où l’on apprend ni la musique, ni le dessin. Les cours de langue mal faits, là encore laissées à la main d’enseignant parfois nulles qui refusent toute méthode et tout progression dans l’apprentissage. Une école qui n’apprend même plus à lire et écrire, avec des enseignants jettant par dessus bord la méthode syllabique et pourtant aussi incontrôlable qu’insanctionnable. Et c’est à ça que l’on veut confier des cours d’empathie? Non merci!

Pourquoi donner des cours à toutes les classes, alors que les harceleurs, les mal élevés, sont une poignée? C’est encore sanctionner tout le monde pour ne pas stimatiser. Alors qu’il faut stigmatiser justement, que la honte est une chemin de la rédemption.

L’empathie, c’est la compréhension des émotions des autres. Si l’enfant en est à peu prêt capable, le garçon adolescente, dans l’âge de la construction de sa puissance d’homme, en est singulièrement dénué. Des cours n’y changeront rien. Ils lui serviront au mieux à se rebeller contre cet enseignement qu’il va vite qualifié et non sans raison de cours de lâcheté.

La compassion, cette soeur de l’empathie est dans la doctrine bouddhiste est un absolu. On ne compte plus les citations de moines bouddhistes nous expliquant qu’il faut remercier son bourreau parce que celui-ci nous permet d’aller au plus profond de la compassion, jusqu’à la compréhension de la souffrance de celui qui nous fait souffrir. Le but du méditant bouddhiste est de détruire son égo et son moi. Quoi de mieux en effet qu’un tortionnaire pour nous détruire? Cette doctrine, qui vise également à détruire tout ferment de colère en développant la reconnaissance de la souffrance de l’autre, est morbide et totalement absurde.

Nous n’avons pas besoin d’empathie. Nous avons besoin de valeur et de courage pour les défendre. Il y a des comportements injuste et ils doivent être combattus et sanctionnés. On peut se fatiguer à comprendre le mal, mais il vaut beaucoup mieux garder nos rares forces pour lutter contre lui et rappeler partous que la morale, le respect d’autrui, est soutenu par la force légale de l’esprit comme de l’Etat Il n’y a rien d’autre à apprendre. La doctrine du bonheur par les émotions, doctrine anglo-saxonne ne mène qu’au politiquement correcte le plus étouffant. La doctrine de la loi morale, la loi du respect de l’humanité en moi-même comme en les autres, est suffisante pour fonder en droit et en fait la lutte contre tous les comportements ne respectant pas cette loi. Je me rappelle aussi d’un temps pas si lointain où les forces faisaient régner la justice dans la cour de récréation.

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